Une fois, j'ai écrit une poésie, que j'ai trouvée pas mal. J'aime beaucoup la poésie, je m'amuse à parler en rime à mes copines, mais pourtant, je n'en ai écrit qu'une. Etonnant, non ?
Cours, cours, sauves-toi, et ne te retourne pas,
Cours, cours, devant-toi, mais ne m’oublie pas…
Je l’ai rencontré, dans ses yeux je suis tombée,
Et je n’en suis jamais sortie.
Toi le voleur, l’elfe brigand, tu m’as exilée,
Au pays des rêves et de l’oubli.
Cours, cours, sauves-toi, et ne te retourne pas,
Cours, cours, devant-toi, mais ne m’oublie pas…
Avec lui je suis restée, jusqu’à ce que l’acte fût signé
C’est au cachot qu’il fut jeté,
Et c’est moi qui l’ai libéré,
Puis je l’ai embrassé…
Cours, cours, sauves-toi, et ne te retourne pas,
Cours, cours, devant-toi, mais ne m’oublie pas…
Il fut obligé de s’enfuir,
Lui, le maître voleur pour échapper à la mort,
Il fut obligé de s’enfuir,
Lui, l’assassin sans remords
Cours, cours, sauves-toi, et ne te retourne pas,
Cours, cours, devant-toi, mais ne m’oublie pas…
Pour savoir où tu étais, ils m’ont torturée,
Mais jamais, je le jure, je ne leur ai divulgué,
Une vie pour une vie, et je t’ai aimé…
Une vie pour une vie, et toujours, je t’aimerais.
Cours, cours, sauves-toi, toujours droit devant toi.
Cours, cours, mais n’oublie pas celle qui est morte pour toi…